GYNÉCOLOGIE ET SANTÉ DES FEMMES
|
LA DEMANDE DE SOINS - CANCERS 2
|
Si l'utilisation d'oestrogènes seuls augmente le risque de cancer de l'endomètre, celle de progestatifs exerce un effet protecteur sur la muqueuse utérine. Il n'existe pas aujourd'hui de technique de dépistage de masse de ce cancer. Des lésions de l'endomètre peuvent être évoquées par des images échographiques anormales ou des prélèvements cytologiques endométriaux. Ces examens ne peuvent pas être proposés en dépistage de masse. Son évolution est lente et un diagnostic même tardif n'affecte pas de façon significative la survie des patientes [28].
Cancer de la femme de plus de 40 ans (dans 98% des cas), le cancer de l'endomètre présente un taux d'incidence de 20/100000 femmes par an. Son pic de prévalence se situe vers l'âge de 60ans [48].
Le nombre de nouveaux cas annuels de cancers de l'endomètre a très peu évolué depuis 1975 (tableau 25 et figure 49) [54].
Tableau 25
|
Figure 49
|
Le nombre de décès annuels par cancer de l'endomètre est en diminution progressive depuis les vingt-cinq dernières années (tableau 26) [54].
Tableau 26
|
La courbe en pointillé correspond aux perspectives à l'horizon 2020. En l'absence de moyen de dépistage, l'incidence et la mortalité devraient peu varier.
La version sur papier de
cet ouvrage a été réalisée par : Editorial Assistance - 18, rue Camille-Desmoulins - 92300 Levallois-Perret - Tél. : 01 41 34 02 60 © 2000, Jean Cohen, Patrick Madelenat, Rachel Levy-Toledano - ISBN 2-86911-958-5 Diffusion : Eska - 12, rue du 4-septembre - 75002 Paris - Tél. : 01 42 86 56 00 - Fax : 01 42 60 45 35 Diffusion sur l'internet : CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français) (30 mai 2000) |